Vila de nova Gaia, Porto

Ce quartier (enfin je ne sais pas trop si ça fait partie de Porto ou c’est une ville bien distincte) est celui qui se situe de l’autre côté du grand pont. On l’aperçois depuis les cais da ribeira. Le quartier en lui même ne vaut pas forcément le détour, C’est une ville récente, avec peu de charme et pas grand chose à voir. Les quais sont sympa, à part qu’il y a vraiment trop monde et trop de boutiques pine-touristes. Les quais sont plus joli sur l’autre rive quand même (mais il y a encore plus de monde !). Et de ce côté, il y a de beaux bateaux en bois.

Porto vue de Vila de nova Gaia

Porto vue de Vila de nova Gaia

De ce côté 2 jolis bâtiments à voir, le premier est sur les quais, c’est le club fluvial, une bâtiment typique années 60. On le croirait sorti d’un décor d’un film de Jacques Tati. Il fait un peu penser à un bateau, avec ses fenêtres ronde. Aucun détail n’a été oublié, la typo du nom du bâtiment est parfaite avec le reste.

Le 2nd n’est pas vraiment joli (enfin par endroit, si) mais impressionnant. C’est la Casa Barbot et son jardin qu’on atteint en marchant tout droit quand on vient haut du Ponte Luis. C’est une maison art déco, perdue au milieu d'affreux bâtiments modernes, 

avec de magnifiques serres art déco aussi, 

des sortes de grottes artificielles toutes chelou. 

Il y a de jolis détails art déco en fer forgé un peu partout. 

 

Et il y a tellement peu de monde, qu’on a d’abord cru que l’intérieur n’était pas visitable. Mais, si et en plus c’est gratuit ! Ahhh ! Mais c’est pour ça qu’il n’y a personne !
Voilà quelques photos de l’intérieur aussi.

Pour rentrer, depuis les quais, nous traversons le Ponte Luis, réalisé, je vous le donne en 1000 par un disciple de Gustave Eiffel. Si vous aimez la tour Eiffel, ou la cité des enfants perdus, peut-être aimerez vous, vous aussi ce joli pont métallique.

 

Cette fois nous passons sur la partie basse du pont qui est à 2 étages, le haut nous amène dans la ville, en haut et le bas du pont est utile quand on est au niveau de l’eau, sur les quais.
Une fois au bout, 2 options : payer pour prendre l’ascenseur ou remonter tout ça à pied par les escaliers. Nous sommes au Portugal depuis plus d’une semaine, nos mollets sont donc en béton, la souffrance est devenus notre lot quotidien. Nous prenons donc les escaliers !

 

Dernier jours de vacances, derniers escaliers rudes interminables, dernières montées traitres, dans quelques jours nous retrouverons le plat pays qui est le notre, oui bon, enfin presque plat : la Bretagne !